Saturday, October 22, 2011

Internship 101 - The Interview Process



 The Reinvent Yourself Workshop
The Tranel Financial Group

I know some of you have been waiting for my post, hence Blue Perez. But let me know tell you that the only thing that has been holding back from writing is my busy schedule at work. I actually have much more to add on to my post, so enjoy!
I want to start out by telling you, in the next posts, about my experience at my second internship here in the United States and how life changing it was for me, not only on the professional level but also on the personal level. I have been having The Experience of A Lifetime. I say that because I feel the change and I hope you feel it too after your internship wherever that would be.
I started interning for The Tranel Financial Group in May 2011, and I think I have to mention how I got the internship…The answer is simply by being ME. Like any other student in my graduation class, I have been looking for a job or internship months before graduation. I have had a couple of interviews, mostly over the phone and it did not turn out well. I was too nervous, I felt the time emergency and really wanted to be at my best during the interview or perhaps be someone else they might like better than myself.  I think that is how many students prepare for interviews; they become less themselves and more someone else that they think has more chances to get the job! It did not work for me. After a couple of interviews and many disappointments, I became desperate and even thought of giving up, but my friend Maxim came to me one night and suggested I interview with The Tranel Financial Group, because they seemed like a good fit for me. I thought about it the whole night and thought it would probably be my last attempt. I was not nervous at all because I thought to myself “what could possibly happen?”... “another rejection letter?”.
The day of the interview, I didn’t take too much time getting ready. Threw on the first black pants and button shirts I could see in my closet and printed two copies of my resume & cover letter, and left for my interview. Of course I did some research about the company and connected with one of their employees “Kyle” on Facebook. I wanted to put a face to the company and I could do that through connecting with one familiar face I could relate to.  Once there, I was shockingly calm and surprisingly myself. I conducted the interview like I would in a mocking interview with a close friend (Sachie). I suddenly became relaxed and confident, thinking that if my interviewer did not like me the way I am then I should probably not be working for the company. The interview lasted 15 minutes, after that it was me sharing personal stories, being humorous, cheerful, over excited…being myself. When I got the positive answer I have been waiting for, I felt I wanted to jump around, of course being myself I did not stop myself from showing my big smile and sparkling eyes. I felt I made a big step forward to accomplish the dreams I came for to the United States.
Moral of the story: Be Yourself! When you try hard to be someone else, it shows and translate your lack of confidence and self esteem. It also makes the interview awkward and makes it hard for the interviewer to connect with you. Don’t build that obstacle between you and the interviewer with your own hands!

"Always be a first-rate version of yourself, instead of a second-rate version
of somebody else." 
by Judy Garland

Wednesday, October 12, 2011

Crise financière : nouvelles des Etats-Unis avec Sara Amiri

Voici un éclairage pragmatique venant des Etats-Unis sur la crise actuelle...

Sara Amiri, Responsable marketing dans une société financière nord-américaine est l'exemple, à la fois, d'une brillante carrière et d'une intelligente capacité d'adaptation. Jeune marocaine, elle a choisi les Etats-Unis pour parfaire son parcours académique. Notamment, à l'Université du Wisconsin. Entrepreneur-née, elle a été, entre autres, attachée de campagne pour le parti démocrate. Elle nous fait le plaisir de partager sa lecture de la crise financière actuelle, avec sa posture d'outre-atlantique.
- Sara, sur le vieux continent et depuis la crise de la dette grecque, nous nous "gargarisons" de pessimisme et les marchés financiers jouent à se faire peur. Quel état d'esprit prévaut de ton côté de l'Atlantique ?  
Il est vrai que la crise de la dette grecque a déclenché bien de l’angoisse et de l’ambigüité dans tous les continents et notamment chez les investisseurs américains qui sont sensibles aux médias américains mais aussi européens. Ces derniers nous envoient, malheureusement, des signaux défavorables sur l’économie mondiale et sur les marchés financiers en particulier. Nous n’avons toujours pas guérit totalement de la blessure infligée par la crise financière de 2008, et nous voici, une nouvelle fois, confrontés a une crise systémique. Quant à l'état d’esprit prévalant aux Etats-Unis, je dirais qu'il existe beaucoup de confusion. La plupart des gens se demandent comment la crise de la dette grecque peut se répercuter sur le marché financier américain. Peu de gens comprennent la crise de dette, mais ce qui est encore plus important, c’est que peu de gens savent qui au juste détient ces dettes. Ces questions alimentent l'incertitude chez l’investisseur américain. Cela peut également déclencher une crise de resserrement du crédit, voire éventuellement une crise de liquidité. Nous suivons de très près l’actualité européenne. Nous comprenons à présent, le degré de propagation d’une crise financière à travers le globe. Cela dit, je pense que l’on reste vigilent tout en demeurant plutôt optimistes aux Etats-Unis. Les derniers rapports sur la croissance du PIB et sur le taux de chômage sont encourageants. Aussi, je conclurai qu'il n'y a pas autant de pessimisme de ce côté de l'Atlantique.
- L'Europe voue, souvent, aux Etats-Unis une relation schizophrène. Un sentiment tantôt mêlé d'envie et de réprobation mais aussi d'admiration et d'attente. Comment le ressens-tu ?   
Je pense que c’est une relation bien réciproque. Au fil de mon expérience et de mes diverses conversations avec des Américains et des Européens, j’ai pu ressentir cette relation complexe. Je pense, en partie, cela est dû à l’histoire de ces derniers mais aussi à la politique étrangère américaine. La relation historique entre l’Europe et les Etats-Unis est basée sur des valeurs communes et sur une forte croyance fondamentale de la démocratie et des droits de l’Homme. On y ajoute: justice et pouvoir de l’économie du marché.  Ce sont deux fortes économies qui sont à la fois partenaires mais aussi concurrentes sur le marché mondial. Chacune des deux économies assure à l’autre une grande partie de ses investissements directs étrangers.  Il est à noter que les Etats-Unis seuls ont investi en Europe près de 98 milliards d’euros en 2010.  Cependant, le sentiment de reproche envers les Etats-Unis peut être expliqué par le positionnement des Etats-Unis sur la scène politique internationale comme étant la force économique et militaire mondiale, diminuant de facto la force que représentait l’Europe, il y a quelques décennies. Je pense que l’on peut bien constater le mouvement d’hostilité entre les Etats-Unis et l’Union Européenne face à la campagne de lutte contre le terrorisme lancée par les Etats-Unis et l’invasion de l’Irak par la suite.  Je pense néanmoins que cette relation, dite schizophrène, n’est que le résultat logique d’un affrontement entre deux pouvoirs qui tentent de préserver et d’assurer leurs positions au milieu de la scène politique et économique internationale. Toutefois, cela fait sourire de constater que cette scène ne tardera pas à être dominée par de nouvelles forces comme la Chine, Israël, ou l’inde, si ce n’est pas déjà fait en coulisses.
- Le compromis sur la dette US adopté début août entre démocrates et républicains n'a pas enthousiasmé les marchés financiers. Est-ce à attribuer au pessimisme ambiant ou à l'insuffisance du plan ?
Que l’on soit démocrate ou républicain, il était nécessaire d’initier un débat sur l’endettement du gouvernement américain au niveau politique. Barack Obama a conseillé vivement les deux partis politiques de parvenir à un consensus pour éviter que le gouvernement américain ne puisse honorer ses échéances.  Malheureusement, le débat économique sur la dette a pris l’apparence de deux campagnes électorales qui ciblent.....
Pour lire la suite: http://www.meylan-finance.ch/blog-finance/2011-08-crise-financiere-nouvelles-des-etats-unis-avec-sara-amiri